miércoles, 9 de mayo de 2012

Un nuevo tipo de bomba que podría atravesar los controles aeroportuarios fue descubierta por agencias de inteligencia en Yemen.

El complot de Al Qaeda fue desbaratado por un infiltrado de la CIA.

El kamikaze que debía hacer estallar una bomba a bordo de un avión de línea con destino a Estados Unidos era en realidad un infiltrado puesto en el seno de la rama yemení de Al Qaeda para beneficio de las agencias de inteligencia norteamericanas, informaron el martes los medios norteamericanos. La CIA trabajó en estrecha cooperación con la inteligencia saudita para colocar a uno de sus agentes en el corazón de Al Qaeda en la Península Arábiga (AQPA), afirma el New York Times. Fuentes próximas a la administración norteamericana, confirmaron solamente que este pseudo-kamikaze se infiltró en la red gracias a una agencia de inteligencia extranjera y que se retiró durante los preparativos del complot, lo que ha sido hecho público el lunes por las autoridades norteamericanas. El objetivo era hacerse de un nuevo tipo de explosivos, una bomba que no tiene ningún material metálico que permitiría a los jihadistas poder traspasar los detectores de seguridad, precisa Los Angeles Times. El doble agente se presentó voluntariamente a los jefes de Al Qaeda en Yemen para llevar a cabo un atentado suicida contra un avión de línea y los convenció para que le confiaran la misión, agrega el periódico. Así fue como pudo sacar este nuevo tipo de bomba del territorio yemení y enviársela a agentes de inteligencia norteamericanos que lo esperaban en Arabia Saudita o en los Emiratos Árabes Unidos, precisaron estas fuentes. El hombre luego se exfiltró. La transacción se llevó a cabo durante los últimos diez días, según se supo de fuentes norteamericanas.

“Un considerable interés para la inteligencia”

El artefacto explosivo está siendo examinado en los laboratorios del FBI en Quantico, Virginia. Estas pruebas permitirán establecer si este tipo de bomba puede burlar los dispositivos de seguridad en los aeropuertos, y si conviene por consiguiente reexaminar los medios de control actuales para asegurar la protección del transporte aéreo. Pero en la administración Obama, afirman que el artefacto explosivo habría sido detectado por los scanners corporales ya instalados en más de 180 de los 450 aeropuertos norteamericanos sometidos a las reglas federales de seguridad. “El FBI está en posesión de este artefacto y lo analiza”, confirmó la senadora republicana Susan Collins, que ocupa un escaño en la comisión de Seguridad Interior. “Esto es de considerable interés para la inteligencia”. La bomba de un nuevo género parece ser una versión mejorada de la “ropa interior con explosivos” que un nigeriano de 25 años, Farouk Abdulmutallab, había intentado hacer estallar el 25 de diciembre de 2009 a bordo de un avión de la compañía Delta Airlines entre Amsterdam y Detroit. El había sido dominado a tiempo por pasajeros y miembros de la tripulación. El AQPA, considerado por la comunidad de inteligencia como el movimiento más peligroso de la esfera de influencia islamista armada, había reivindicado la tentativa de atentado. “Como esta bomba, el artefacto lleva la marca de Ibrahim Assan Asiri, temido artífice de Al Qaeda”, escribe Los Angeles Times, añadiendo que este hombre viviría en la clandestinidad en Yemen. La misión permitió identificar y localizar a uno de los principales responsables de Al Qaeda, Fahd al-Qasaa, que fue asesinado en Yemen el domingo por un misil lanzado desde un drone de la CIA, escriben varios periódicos norteamericanos. Qasaa habría jugado un rol importante en el ataque del año 2000 contra el USS Cole, un buque de la marina norteamericana, en un puerto de Yemen.

Fuente: Reuters por Mark Hosenball y Tabassum Zakaria 09 de mayo de 2012



Le complot d'Al Qaïda déjoué par un infiltré de la CIA.

Le kamikaze qui devait faire exploser une bombe à bord d'un avion de ligne à destination des Etats-Unis était en fait un infiltré placé au sein de la branche yéménite d'Al Qaïda au profit des agences américaines du renseignement, rapportent mardi des médias américains. La CIA a travaillé en étroite coopération avec les renseignements saoudiens pour placer un de ses agents au coeur d'Al Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), affirme le New York Times. De sources proches de l'administration américaine, on confirme seulement que ce pseudo-kamikaze a infiltré le réseau grâce à une agence étrangère de renseignements ou qu'il a été "retourné" au tout début des préparatifs du complot, qui a été rendu public lundi par les autorités américaines. L'objectif était de mettre la main sur un nouveau type d'explosifs, une bombe ne comprenant aucun matériau métallique mise au point par les djihadistes pour pouvoir franchir les portiques de sécurité, précise le Los Angeles Times. L'agent double s'est porté volontaire auprès des chefs d'Al Qaïda au Yémen pour mener un attentat suicide contre un avion de ligne et les a convaincus de lui confier la mission, ajoute le journal. Il a pu alors sortir cette bombe d'un nouveau type du territoire du Yémen et la remettre à des agents du renseignement américain qui l'attendaient en Arabie saoudite ou aux Emirats arabes unis, précisent ces sources. L'homme a ensuite été exfiltré. La transaction a été menée au cours des dix derniers jours, ajoute-t-on de sources américaines.

"Un intérêt considérable pour le renseignement"

L'engin explosif est en cours d'examen dans les laboratoires du FBI à Quantico, en Virginie. Ces tests permettront d'établir si ce type de bombe peut déjouer les dispositifs de sécurité dans les aéroports, et s'il convient par conséquent de réexaminer les moyens mis en oeuvre pour assurer la protection du transport aérien. Mais dans l'administration Obama, on affirme que l'engin explosif aurait été détecté par les scanners corporels déjà installés dans plus de 180 des 450 aéroports américains soumis aux règles fédérales de sécurité. "Le FBI est en possession de cet engin et l'analyse", a confirmé la sénatrice républicaine Susan Collins, qui siège à la commission de la Sécurité intérieure. "C'est d'un intérêt considérable pour le renseignement". La bombe d'un nouveau genre semble être une version améliorée des "sous-vêtements piégés" qu'un Nigérian de 25 ans, Farouk Abdulmutallab, avait tenté de faire exploser le 25 décembre 2009 à bord d'un avion de la compagnie Delta Airlines entre Amsterdam et Detroit. Il avait été maîtrisé à temps par des passagers et des membres de l'équipage. AQPA, considéré par la communauté du renseignement comme le mouvement le plus dangereux de la mouvance islamiste armée, avait revendiqué sa tentative d'attentat. "Comme cette bombe, l'engin porte la marque d'Ibrahim Assan Asiri, artificier redouté d'Al Qaïda", écrit le Los Angeles Times, qui ajoute que cet homme vivrait dans la clandestinité au Yémen. La mission a permis en outre d'identifier et de localiser un des principaux responsables d'Al Qaïda, Fahd al-Qasaa, qui a été tué dimanche au Yémen par un missile tiré par un drone de la CIA, écrivent plusieurs journaux américains. Qasaa aurait joué un rôle dans l'attaque de l'an 2000 contre l'USS Cole, un bâtiment de la marine américaine, dans un port du Yémen.

Reuters par Mark Hosenball et Tabassum Zakaria mercredi 9 mai 2012